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Tomber malade - Pourquoi ?

Myriam était une jeune maman avec deux enfants en bas âge. Le garçon était à l’école enfantine et la fille encore à la maison. Leur papa avait un job qui l’occupait beaucoup, alors Myriam avait seule la responsabilité pour les enfants et le ménage – comme la plupart des femmes à cette époque.

De temps en temps le fils attrapait un rhume, un refroidissement, la toux, une diarrhée ou même une grippe à l’école et sa sœur s’en échappait que rarement.

Myriam n’avait pas de la famille où ils habitaient et s’occuper seule des enfants malades la fatiguait beaucoup. Une fois les enfants guéris, c’est elle qui tombait malade … inconsciemment, puisqu’elle espérait que son mari voudrait s’occuper un peu plus du ménage ou/et des enfants. En fait, elle se mettait dans le rôle de la victime pour avoir son attention !

Un jeudi matin, elle rencontrait une amie au Marché, ou elle allait normalement faire ses commissions. L’amie s’approchait hésitante en disant qu’elle avait la grippe, et qu’il ne fallait pas qu’elles s’embrassent. Myriam respectait la distance, elles discutaient un petit moment de la météo, des enfants…  et se souhaitaient une bonne journée.

En partant vers un stand de légumes, le mental de Myriam se demandait quel sont les symptômes d’une grippe ? ... et en réponse elle sentait le grattement dans sa gorge, un frisson et des jambes lourdes… !

À ce moment même Myriam réalisait, qu’elle était en train de se créer la grippe toute seule…, elle prenait une profonde inspiration et disait consciemment à son corps, qu’elle n’avait vraiment pas besoin de tomber malade maintenant –  elle prenait aussi conscience que d’être la victime ne lui servait à rien et qu’il fallait apprendre à s’occuper d’elle-même d’une autre manière : Prendre un bain, lire à la place de regarder la télévision, faire de temps en temps quelque chose de simple à manger sans avoir mauvaise conscience envers sa famille etc.

Myriam et Robert dînent ensemble sur la terrasse. L'ambiance n'est pas très « joyeuse », mais Myriam met cela sur le compte de la chaleur et ne s'inquiète pas plus que ça. Vers 21 heures, elle décide de se promener au crépuscule et apprécie le calme, la petite brise fraîche et de pouvoir enfin bouger un peu.

Lorsqu'elle revient, Robert est toujours dehors et écoute quelque chose sur son téléphone portable, Myriam rentre donc à l'intérieur et allume la télévision. La veille, un film, qui avait l’air intéressant, avait été diffusé très tard. Il était en deux parties et Myriam décide de le regarder.

Peu de temps après, Myriam constate qu'il s'agit d'un film "difficile", elle continue de le regarder, mais lorsque la première partie est terminée au bout de 45 minutes, elle décide de ne pas poursuivre cette histoire.

Elle s'arrête et essaie avec la « nouvelle télécommande » de revenir au programme en direct, mais doit constater, une fois de plus, qu'elle n'a toujours pas compris comment cela fonctionne. Elle appelle donc Robert, qui entre-temps est monté pour regarder les informations.

Robert s'empare de la télécommande, il s'énerve et parle fort … comment est-ce possible qu’elle n’ait toujours pas compris ?! Myriam ressent un choc physique et des émotions montent, mais elle ne dit rien pour ne pas alourdir l'ambiance et ainsi se retrouver au milieu de ce jeu du vol d'énergie !

Elle monte en silence et commence par écrire dans son journal, comme chaque soir. Puis elle se prépare à aller se coucher, s'allonge pour respirer, mais sa tête bourdonne littéralement de toutes les pensées et émotions liées à ce qu'elle vient de vivre...

Myriam respire profondément et consciemment dans son ventre, puis expire consciemment pour tout laisser partir, mais elle ne se sent pas mieux !? Elle se demande s'il s'agit d'un aspect et crée l’espace sûr pour l'intégrer, mais rien ne se passe, elle ne se sent pas plus légère - ça ne peut donc pas être un aspect, pense-t-elle, ayant fait cette expérience depuis si longtemps !

Et soudain, Myriam se rend compte de ce qui se passe, sa tête est encore pleine de pensées et tant qu'elle réfléchit à la situation, elle nourrit le jeu de vol d'énergie comme si elle s'était disputée avec Robert. Lorsqu'elle en prend conscience, elle peut enfin s'en défaire, respirer encore un peu consciemment avec un sentiment de légèreté et de sécurité et, finalement, s’endormir.

Le lendemain matin, à peine réveillée, la situation revient et, ayant pris conscience de ce dont il s'agissait, elle décide de la jeter dans la "poubelle" de sa tête et de s'en débarrasser définitivement !

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